Cette exposition s'inscrit dans le projet I/E, débuté en 2015, au sein duquel Tarek Atoui capture les sons de villes portuaires — Athènes, Abou Dabi, Singapour, Beyrouth ou encore Porto —, en enregistrant les activités industrielles, humaines et écologiques de ces ports. En collaboration avec l'artiste et compositeur Eric La Casa, Tarek Atoui capte les sons sous la surface de la mer, ou à l'intérieur de matériaux tels que le métal, la pierre et le bois.

Les enregistrements audio des ports maritimes sont diffusés à travers des matériaux trouvés dans chaque lieu — des pierres de marbre d'Athènes, des poutres en acier d'Abou Dabi et des structures en bois abritant du compost, des vers et des matières organiques produites spécialement pour cette exposition. L'intégration de cette matière organique en décomposition crée une véritable écologie acoustique qui reçoit et transmet les sons résiduels à travers les frontières audibles d'un monde en mutation.

Des ateliers collaboratifs et éducatifs ainsi que des performances sont organisés tout au long de l'exposition, dont une performance sonore par Tarek Atoui, Alan Affichard et Diana Combo durant le vernissage, le 24 février à 22h.

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