Après les Fleurs rouges (La luz que se apaga – La lumière qui s’éteint 1998), puis les Eaux dormantes (De los espejos – Des miroirs, 2000), la Galerie Chantal Crousel présente une nouvelle série de peintures, éblouissantes, réalisées cet été, auquel José Maria Sicilia donne cette fois encore le titre générique La luz que se apaga.

A partir de ses premières peintures à l’huile sur cire d’abeille (1992), la lumière est au centre de la quête de José Maria Sicilia. La lumière ou son absence, son éclat ou son évanouissement. Infailliblement, à travers elle, l’artiste s’obstine à approcher le mystère de la mort.

Alors que dans son oeuvre nulle part n’apparaît la figure humaine, c’est bien de ses activités ou de ses glissements, de ses transcendances ou de ses dérapages qu’il s’agit. José Maria Sicilia poursuit sa déclinaison de la fleur comme métaphore de la vie, de l’univers. Du jardin des délices au labyrinthe.

Les peintures ici présentes, vertigineuses, nous aspirent jusque dans le coeur microscopique d’un épanouissement, d’une flétrissure, d’un désastre, d’une incroyable beauté. Fleurs invraisemblables.

L’invraisemblable réalité, comme celle à laquelle la photographie du carton d’invitation nous convie.

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