A partir du moule qui avait servi à la fonte des épreuves en bronze du Centaure mourant, Alain Séchas a fait réaliser en résine un tirage creux. Découpé ensuite en plusieurs parties, Centaure mourant 2.0 renferme un mécanisme sophistiqué contrôlé par ordinateur. Hommage contemporain au chef d'œuvre de Bourdelle, cette version électromagnétique porte à son point ultime l'agonie du Centaure : il s'affaisse, s'effondre sur le flanc, le buste se retranche de la part animale, la tête, les bras s'en détachent... Centaure mourant 2.0 se disloque mais pour mieux se rassembler et se relever. Répété à l'envi, ce mécanisme de mort et de résurrection incarne, sur un mode dynamique et ludique, la puissance duelle de la matière.
Exposition à l'occasion des Journées du Patrimoine, visible le samedi 14 et le dimanche 15 septembre 2013.