Tarek atoui exploite de manière globale le potentiel de l'art sonore, qui est au cœur de sa pratique. Il ne s'intéresse pas seulement à la façon dont les événements audio ou les sons développent un effet acoustique. Il est tout aussi important pour lui de savoir comment ces phénomènes peuvent être perçus avec des organes sensoriels autres que l'oreille, comment ils agissent comme un catalyseur pour l'interaction humaine et comment ils se rapportent aux paramètres sociaux, historiques ou spatiaux. Le point de départ de ses œuvres est généralement une recherche anthropologique, ethnologique, musicologique ou technique étendue, ce qui se traduit par la réalisation d'instruments, de salles d'écoute, de performances ou d'ateliers.

Le Friderianum présente Waters’ Witness, la première exposition solo en Allemagne de l'œuvre d'Atoui, née à Beyrouth en 1980 et vit maintenant à Paris. L'émission est basée sur le projet I / E en cours d'Atoui, où l'artiste documente les sons des ports de la ville, notamment Athènes, Abu Dhabi, Singapour, Porto et Beirut, depuis 2015. Des composantes auparavant distinctes de cette recherche sont réunies dans Kassel, où les enregistrements audio de différents ports sont combinés avec des matériaux - des blocs de marques et des poutres en acier - ont fait l'objet de chaque site pour former une seule unité avec l'espace environnant. Cette installation est complétée par The Tables of Contents, un travail autour desquels les thèmes centraux de la participation, de l’éducation et de l’expérimentation dans le travail d’Atoui fusionnent.

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