L'exposition Prince·sse·s des villes est présentée comme une ville imaginaire, multiple et complexe, décloisonnée, bordélique, foudroyante et créative : un laboratoire imprévisible, toujours en mouvement et en (re)construction. Plasticiens, créateurs, fashion designers, bidouilleurs, tatoueurs, musiciens : une cinquantaine d’artistes investiront le Palais de Tokyo et seront présentés sans aucun regroupement géographique, la plupart du temps avec des nouvelles productions et des interventions in situ.
De Rooij a commencé à développer la série des Bouquets en 2002 avec Jeroen de Rijke, qu'il a continué seul après le décès de ce dernier en 2006.
Les seize différents Bouquets existants à ce jour ont été créés à partir d'une image, d'une histoire, d'une ligne directive, d'une courte description — ce matériel étant donné à un fleuriste pour qu'il l'interprête. L'interprétation florale ainsi créée est ensuite décrite par un texte. Ce texte, ainsi que la liste des fleurs, forment finalement la base de l'oeuvre grâce à laquelle la sculpture florale peut être reconstituée à n'importe quel moment. Certains Bouquets ont une connotation politique et sociale claire, d'autres sont simplement formels. Ce qu'ils ont tous en commun, c'est leur capacité à être physiquement absents, à l'image d'un film : si vous ne reconstituez pas l'oeuvre, elle existe uniquement dans l'esprit.
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