Haegue Yang participe à l'exposition Planet B: Climate Change & the New Sublime. Sa troisième et dernière partie, The tragic death of Nauru Island, raconte l'histoire de l'extractivisme, de la pollution et de l'extinction — l'hypothèse d'un sublime catastrophique.
Elle est imprégnée de l'histoire de l'île de Nauru, située en Micronésie dans l'océan Pacifique. Dans les années 1970, cette petite île indépendante est devenue le pays le plus riche du monde par habitant grâce à ses énormes gisements de phosphate. Aujourd'hui, cet État appauvri n'est plus qu'un paysage épuisé, désolé et stérile. Son histoire peut être considérée comme la parabole de l'extractivisme devenu fou, mais aussi comme l'image du sublime négatif de la pollution, de l'épuisement des ressources naturelles et des extinctions massives. Elle permet également de comprendre pourquoi les artistes contemporains scrutent désormais la planète d'un œil moléculaire, en se concentrant sur la chimie et les composés organiques.
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